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Les pays les plus heureux du monde en 2024

Les pays les plus heureux du monde en 2024

Le Rapport sur le bonheur dans le monde a été publié et une fois de plus la Finlande maintient sa première place. Cette édition présente des classements par âge, révélant des défis croissants pour le bien-être des jeunes. En Amérique du Nord, le bonheur des jeunes a considérablement diminué, affectant le classement global des États-Unis. Cependant, d’autres régions, notamment en Europe de l’Est, ont enregistré des progrès encourageants dans le bonheur.

Les pays les plus heureux

Le rapport annuel marqué par la journée internationale du bonheur des Nations Unies, le 20 mars, s’appuie sur les données d’une enquête mondiale menée auprès de personnes dans plus de 140 pays sur la base de leurs évaluations moyennes de la vie au cours des trois années précédentes, c’est-à-dire de 2021 à 2023 . Le rapport examine six variables clés pour expliquer les évaluations de la vie : le PIB par habitant, le soutien social, l’espérance de vie en bonne santé, la liberté, la générosité et les perceptions de corruption.

La Finlande maintient à nouveau sa place de pays le plus heureux du monde, en matière de conditions sociales propices au bonheur. Ses voisins nordiques ont également obtenu des scores élevés, avec le Danemark (n°2), l’Islande (n°3) et la Suède (n°4) dans le top cinq, et la Norvège (n°7) se classant confortablement dans le top 10. Dans le reste du monde, les Pays-Bas (n°6), le Luxembourg (n°8), la Suisse (n°9) et l’Australie (n°10) complètent le top 10.

Compte tenu de la guerre contre le Hamas, Israël pourrait surprendre en se plaçant au cinquième rang, même si le pays figure dans le top 10 depuis 2022. Les auteurs du rapport soulignent que son classement est basé sur une moyenne sur trois ans, ce qui atténue souvent l’effet des « événements cataclysmiques survenant au cours d’une année particulière ». L’enquête en Israël a été menée après l’attaque du Hamas du 7 octobre, mais avant une grande partie de la guerre qui a suivi. Ainsi, même si les évaluations de la vie ont fortement chuté, ces scores ne représentaient qu’un tiers de la moyenne. Le rapport inclut également un classement de la Palestine au 103e rang, bien que son statut d’État ne soit pas largement reconnu. Le sondage a été réalisé dans les territoires palestiniens de Gaza et de Cisjordanie avant les événements du 7 octobre.

Le bonheur dans le reste du monde

Les États-Unis (n°23) et l’Allemagne (n°24) ont quitté le top 20 en partie à cause d’une hausse du bonheur parmi d’autres pays, notamment la Tchéquie (n°18), la Lituanie (n°19) et la Slovénie ( n°21). Le Royaume-Uni était au 20e rang.

Alors que la Lituanie se classait cette année au 19e rang sur la liste globale, parmi les répondants de moins de 30 ans, elle était le pays le plus heureux en 2024. Pour les plus de 60 ans, la Lituanie se classait au 44e rang.

Aux États-Unis et au Canada, les scores de bonheur des personnes de moins de 30 ans étaient considérablement inférieurs à ceux des personnes de 60 ans et plus. Chez les moins de 30 ans, les États-Unis se classent au 62e rang, tandis que chez les 60 ans et plus, ils occupent le 10e rang. Le Canada se classe au 58e rang chez les jeunes et au 8e rang chez les 60 ans et plus.

L’Australie et la Nouvelle-Zélande, ont également enregistré des classements bien inférieurs. Helliwell a déclaré que les faibles scores des jeunes dans ces pays ne sont pas dus à un niveau d’éducation inférieur, à un revenu inférieur ou à une santé plus mauvaise. « C’est ce qu’ils pensent de leur vie. C’est donc une question d’humeur », a-t-il déclaré. 

« Dans l’ensemble, à l’échelle mondiale, les jeunes âgés de 15 à 24 ans ont connu une amélioration de leur satisfaction dans la vie entre 2006 et 2019, et une satisfaction dans la vie stable depuis lors », indique le rapport. « Mais la situation varie selon les régions. Le bien-être des jeunes a chuté en Amérique du Nord, en Europe occidentale, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie du Sud. Dans le reste du monde, il a augmenté.

Autre point positif à retenir concernant les jeunes : le pic de bienveillance au cours de la pandémie parmi toutes les générations a été particulièrement prononcé chez les jeunes, a déclaré Helliwell, et cette bienveillance a perduré. « C’est donc encourageant. Même si dans certains pays ils ne sont pas très heureux, ils sont toujours capables et désireux de s’engager dans des actes de bienveillance envers les autres. Et cela vous donne de l’espoir pour l’avenir.

Les 20 pays les plus heureux du monde en 2024

1. Finlande

2. Danemark

3. Islande

4. Suède

5. Israël

6. Pays-Bas

7. Norvège

8.Luxembourg

9. Suisse

10. Australie

11. Nouvelle-Zélande

12. Costa Rica

13. Koweït

14. Autriche

15. Canada

16. Belgique

17. Irlande

18. Tchéquie

19. Lituanie

20. Royaume-Uni

Au bas de la liste

L’Afghanistan reste le pays le moins bien classé au monde en matière de bonheur. Le Liban, le Lesotho, la Sierra Leone et le Congo se classent également en dernière position.

Mesurer l’âge de vos organes pour prévenir les maladies, c’est possible !

Mesurer l’âge de vos organes pour prévenir les maladies, c’est possible !

On a récemment découvert que notre corps est une véritable mosaïque où chaque organe vieillit à son propre rythme. II s’agit d’une information surprenante qui bouleverse notre vision sur le vieillissement. Jusque-là, considéré comme un processus monolithique, on réalise désormais que nos diverses composantes biologiques se dégradent de manière asynchrone. Le cœur, le cerveau, les poumons… tous semblent suivre leur propre trajectoire dans la course contre le temps. Mais comment appréhender cette hétérogénéité ? Comment déceler ces différences subtiles, souvent imperceptibles ?

Un test sanguin, miroir de notre vieillissement intérieur

Il s’agit d’une grande révolution apportée par une équipe de scientifiques de Stanford. Grâce à une simple prise de sang, il est désormais possible d’établir un véritable bilan de vieillissement pour 11 organes clés. Les spécialistes procèdent à des analyses fines de certaines protéines spécifiques à chaque organe, présentes dans notre sang. Leurs niveaux permettent d’estimer avec une précision redoutable l’âge biologique réel de nos composantes vitales.

Mais comment faire parler ces molécules silencieuses ? Pour ce faire, les chercheurs ont développé un algorithme d’intelligence artificielle capable d’identifier près de 900 protéines « signatures », révélatrices du vieillissement accéléré d’un organe particulier. Il s’agit d’une véritable percée qui transforme une simple goutte de sang en un miroir reflétant les effets du temps sur notre corps.

Cette technique nous ouvre une fenêtre jusqu’alors inexplorée sur les rouages de la sénescence. Elle promet de révolutionner notre approche du vieillissement en le rendant soudainement visible et quantifiable. Il s’agit d’une avancée majeure dans la compréhension de ce phénomène complexe, mais aussi dans la détection précoce des pathologies liées à l’âge.

Des organes qui vieillissent à des rythmes différents

Qui aurait cru que sous une apparente synchronie, nos organes menaient en réalité une course effrénée contre le temps, chacun à sa propre cadence ? L’étude menée par les chercheurs de Stanford a mis en lumière une réalité insoupçonnée. En effet on a pu remarquer que chez un adulte sur cinq âgé de 50 ans ou plus, au moins un organe vieillit nettement plus vite que la moyenne. Il s’agit d’un constat pour le moins déconcertant quand on sait que cette accélération prématurée est intimement liée à un risque accru de développer des pathologies spécifiques dans les 15 années à venir.

La grande force de cette découverte réside dans sa capacité à quantifier ces différences de vieillissement. Les scientifiques ont pu établir que le fait d’avoir un organe vieillissant de manière accélérée augmente de 15 à 50 % le risque de mortalité toutes causes confondues sur 15 ans, selon l’organe concerné. Un cœur « âgé » multiplie ainsi par 2,5 les risques d’insuffisance cardiaque, tandis qu’un cerveau vieillissant trop vite peut compromettre les facultés cognitives. On est donc en présence d’une prise de conscience cruciale qui pousse à reconsidérer notre approche sur le vieillissement et sur la santé en général.

Une médecine de précision anti-âge

Au-delà de ses implications thérapeutiques évidentes, cette découverte insuffle un vent de changement dans la pratique médicale elle-même. En permettant d’appréhender le vieillissement dans sa complexité et sa singularité, elle ouvre grandes les portes d’une médecine véritablement personnalisée.

Fini le temps des approches universelles où l’on considérait chaque individu comme un âge biologique monolithique. Désormais, le vieillissement pourra être abordé avec une finesse d’analyse inégalée, en tenant compte des spécificités de chaque organe et de sa propre dégradation. Il constitue une révolution en matière de précision qui promet de redéfinir les standards de soins préventifs et de suivi médical.

En identifiant les protéines clés impliquées dans le vieillissement accéléré, de nouvelles cibles thérapeutiques pourraient émerger. Il est ainsi possible de développer des traitements sur mesure, capables de stimuler les cellules des organes les plus à la traîne. Il s’agit d’une approche véritablement personnalisée qui, au lieu de traiter le vieillissement comme un phénomène global, s’attaque à ses ramifications les plus intimes.

Une chose est sûre, cette percée scientifique a l’avantage de transformer radicalement notre compréhension et notre gestion du vieillissement. Ainsi, une nouvelle ère s’ouvre, où le temps n’aura plus la même emprise sur nos corps.

Garder une longueur d’avance sur le temps

Face à cette réalité du vieillissement différentiel, il devient impératif d’adopter une stratégie proactive. Cette technique révolutionnaire n’est pas seulement un outil de diagnostic, mais elle est aussi un véritable levier pour les actions préventives. En identifiant dès à présent les organes qui accusent un retard, il est dorénavant possible d’intervenir de manière ciblée avant même l’apparition des premiers symptômes.

Se doter d’un tel pouvoir de projection n’a rien d’anodin. Désormais nous avons l’opportunité de nous réapproprier notre vieillissement, d’en reprendre les rênes plutôt que de le subir passivement. Il s’agit d’une avancée décisive dans la lutte contre les affections liées à l’âge, qu’elles soient cardiovasculaires, neurodégénératives ou autres.

Power 9 : les 9 règles d’or de la longévité

Power 9 : les 9 règles d’or de la longévité

La quête d’une vie longue et épanouie est un objectif partagé par de nombreuses personnes à travers le monde. Cependant, nos modes de vie contemporains, souvent caractérisés par le stress, la sédentarité et des habitudes alimentaires peu saines, peuvent compromettre cette aspiration. Heureusement, en observant les populations des « zones bleues », où la longévité est exceptionnelle, nous pouvons découvrir des enseignements précieux pour nourrir notre bien-être global et prolonger notre existence.

Les 9 Power de la longévité :

Mouvement

Intégrer l’activité physique dans la routine quotidienne pour favoriser la santé physique et mentale.

Existence

Identifier un but dans la vie pour stimuler le bien-être et prolonger l’existence.

Stress

Adopter des rituels anti-stress pour réduire l’inflammation chronique et améliorer le bien-être global.

Règle des 80

Arrêter de manger avant d’être totalement rassasié pour favoriser une alimentation équilibrée et prévenir les maladies.

Alimentation végétale

Privilégier les aliments d’origine végétale pour prévenir les maladies chroniques et gagner des années de vie en bonne santé.

Convivialité

Consommer du vin avec modération, dans un contexte social, peut contribuer à la longévité.

Communauté

Faire partie d’une communauté, qu’elle soit religieuse ou séculière, peut prolonger la vie et améliorer le bien-être.

Liens familiaux

Entretenir des liens forts avec la famille peut favoriser la santé physique et mentale à long terme.

Amitié

Maintenir des relations sociales solides en dehors du monde virtuel peut avoir un impact positif sur la santé mentale et émotionnelle.

En adoptant ces neuf principes de vie, inspirés des zones de longévité, nous pouvons améliorer notre qualité de vie et augmenter nos années d’existence en bonne santé. Il est temps de prendre conscience de l’importance de nos choix quotidiens sur notre longévité et de mettre en pratique ces enseignements pour un avenir plus radieux.

Découvrez l’article sur l’innovation qui permet de mesurer l’âge de vos organes pour prévenir les maladies.

Le lien entre le sport et le vieillissement de la peau

Le lien entre le sport et le vieillissement de la peau

Pendant longtemps, l’idée que l’exercice puisse contribuer au vieillissement prématuré du visage a persisté, semant la confusion parmi les amateurs de fitness et les experts en beauté. Cependant, malgré certaines habitudes d’entraînement néfastes pour la peau, la recherche actuelle révèle que l’exercice est en réalité un allié précieux pour une peau radieuse et en bonne santé.

Se concentrer sur l’entraînement en résistance

Une étude récente publiée dans Scientific Reports a mis en lumière les bienfaits de l’entraînement en force sur la fermeté de la peau. Cette recherche a impliqué 56 femmes d’âge moyen en bonne santé mais inactives, réparties en deux groupes : l’un pratiquant un entraînement aérobique et l’autre s’adonnant à l’entraînement en résistance deux fois par jour pendant 16 semaines. Les résultats ont montré une amélioration significative de l’élasticité cutanée et de la structure dermique supérieure chez les deux groupes, mais seule l’entraînement en résistance a permis d’augmenter l’épaisseur du derme, élément crucial pour une peau souple et ferme.

Prioriser l’apport en protéines

Les protéines constituent un élément essentiel de la santé cutanée, fournissant les acides aminés nécessaires à la production de collagène, d’élastine et de kératine. Des études montrent que la supplémentation en protéines, notamment en collagène, peut favoriser la fermeté, l’élasticité et l’hydratation de la peau. De plus, les acides aminés contenus dans les protéines contribuent à la masse musculaire, ce qui est bénéfique à la fois pour la santé et l’apparence générale.

Changer sa mentalité

L’impact de l’exercice sur la peau va au-delà de ses effets physiques, s’étendant également à notre perception de celui-ci. Des études suggèrent que la façon dont nous percevons notre activité physique peut influencer ses effets sur notre corps. Adopter une attitude positive et consciente pendant l’exercice peut potentiellement amplifier ses bienfaits, favorisant ainsi une meilleure santé de la peau.

Bien que l’exercice ait été injustement accusé de contribuer au vieillissement cutané, les preuves scientifiques démontrent son importance pour une peau saine et éclatante. En privilégiant l’entraînement en résistance, en veillant à un apport adéquat en protéines et en adoptant une attitude positive pendant l’exercice, il est possible d’améliorer significativement la santé et l’apparence de la peau.

La découverte scientifique qui réduit les tumeurs

La découverte scientifique qui réduit les tumeurs

Parmi les tumeurs les plus redoutées de la médecine, le glioblastome figure en premier plan. Cette forme agressive de cancer cérébral représente un défi de taille pour les scientifiques, qui peinent encore à lui opposer un traitement réellement efficace. Mais une lueur d’espoir vient d’être mise en évidence par une équipe de Boston. En créant une nouvelle génération de thérapie cellulaire, ces chercheurs semblent avoir trouvé la clé pour réduire la masse tumorale en quelques jours seulement.

Une nouvelle arme anti-glioblastome, la thérapie CAR-T nouvelle génération

Face au glioblastome, la thérapie CAR-T fait figure de pari audacieux. Dérivé des célèbres cellules tueuses du cancer, ce traitement consiste à prélever les défenses immunitaires du patient pour mieux les retourner contre la tumeur. Il s’agit d’une approche personnalisée, mais qui souffre d’une limite de taille : son incapacité à cibler l’hétérogénéité des cellules cancéreuses au sein d’une tumeur solide.
C’est pour contourner cet écueil que les scientifiques de Boston ont imaginé une version plus polyvalente du traitement. En combinant la thérapie CAR-T à des anticorps bispécifiques qui sont des molécules capables de se lier à deux cibles distinctes, ils ont créé une véritable arme de précision. Désormais baptisée CARv3-TEAM-E, cette approche hybride permet de viser à la fois les cellules au profil muté, et celles exprimant une forme sauvage de certains récepteurs, très présentes dans le glioblastome. C’est une stratégie globale pour maximiser l’efficacité, et ainsi porter un coup fatal à cette pathologie tant redoutée.

Des résultats prometteurs malgré une efficacité limitée dans le temps

Si les premiers résultats de cette nouvelle thérapie peuvent sembler miraculeux, ils restent toutefois à nuancer. Lors des essais menés sur trois patients, tous ont effectivement connu une régression de leur tumeur en à peine quelques jours suivant l’administration du traitement CARv3-TEAM-E. Des images prometteuses ont été diffusées. Elles ont montré que la masse cancéreuse s’était rétrécie jusqu’à quasiment disparaître sous l’effet de cette thérapie personnalisée.
Malheureusement, cette embellie n’a été que de courte durée. Si la réponse initiale fut spectaculaire, la rechute n’a pas tardé à se manifester. Les patients plongeaient à nouveau dans les affres de la maladie quelques semaines plus tard. Ce constat constitue une ombre au tableau que les chercheurs expliquent par la persistance limitée des cellules CAR-T injectées dans l’organisme. En clair, passé un certain délai, ces petits organismes immunitaires semblent avoir perdu leur combattivité face à l’ennemi.

Des traitements combinés pour prolonger la rémission

Loin de se décourager, les scientifiques voient dans ces résultats préliminaires une véritable rampe de lancement pour explorer de nouvelles pistes. Leur objectif est désormais de trouver les bonnes associations de traitements capables de prolonger durablement les effets bénéfiques de cette nouvelle thérapie cellulaire.
Ils ont mis au point une première option : renouveler les injections de cellules CAR-T à intervalles réguliers, pour maintenir une présence constante de ces précieux renforts immunitaires. Mais l’équipe bostonienne envisage également de combiner cette approche à une chimiothérapie classique, dans l’espoir que ce coup de massue supplémentaire permette de venir définitivement à bout de cette pathologie.
Le message est clair : si révolutionnaire soit-elle, la thérapie CARv3-TEAM-E ne pourra vaincre le glioblastome en solo. C’est une guerre qui se gagnera sur plusieurs fronts, en associant la médecine conventionnelle aux plus fines lames de la recherche d’avant-garde. Il s’agit d’un combat de l’ombre que les cellules mènent pour reprendre le contrôle d’un organisme déréglé. Mais on fait face à une lutte désormais plus équilibrée, grâce à cette avancée thérapeutique.

Donner un coup d’avance à la médecine

Qu’elle soit fulgurante ou durable, toute solution pour lutter contre un fléau comme le glioblastome est une victoire à célébrer. Cette percée thérapeutique made in Boston en est l’illustration parfaite : si elle n’éradique pas encore la tumeur sur le long terme, elle nous rapproche un peu plus de cet objectif.
En bousculant nos schémas de pensée, en nous forçant à imaginer des approches hybrides et personnalisées, cette thérapie nouvelle génération donne un solide coup de pouce à la médecine. Elle ouvre la voie vers un monde où les traitements contre le cancer seront taillés sur mesure, déclinés en une myriade de combinaisons efficaces selon les spécificités de chaque patient.
Il s’agit d’une révolution en marche, qui redéfinit notre rapport au soin, mais aussi, cette méthode redonne de l’espoir. Elle permet d’escompter qu’un jour cette redoutable maladie perde définitivement la partie face au génie médical et à la détermination humaine.