Selon l’ONU, le nombre de centenaires dans le monde devrait être multiplié par 8 d’ici 2050. Et la moitié des enfants de 5 ans actuels peuvent s’attendre à souffler 100 bougies ! Nous entrons dans l’ère des super seniors. Cependant, vivre plus longtemps ne signifie pas forcément vieillir en meilleure santé. Alors, comment rester mobile et autonome jusque dans nos 80, 90 voire 100 ans ? William J. Kole, rédacteur en chef et auteur de « The Big 100 : The New World of Super-Aging » est parti à la recherche de ces réponses.
Dans son dernier podcast pour MindBodyGreen, il nous fait part des leçons glanées auprès des centenaires les plus âgés de la planète. Les conseils donnés se révèlent bien plus simples qu’on aurait pu l’imaginer…

Une attitude positive
Lors d’un reportage à Paris, William Kole a rencontré Jeanne Calment, officiellement la personne ayant vécu le plus longtemps dans l’histoire de l’humanité (122 ans). Ce qui l’a le plus marqué chez elle c’est son incroyable joie de vivre, même à 121 ans ! C’était une femme qui aimait plaisanter à 121 ans. Elle disait avoir arrêté de se maquiller, car elle riait tellement qu’elle finissait par tout effacer. Une récente étude vient appuyer le constat de Kole : les seniors affichant une attitude positive face au vieillissement vivraient en moyenne 7 ans et demi de plus que ceux abordant le sujet avec anxiété.
Un but dans la vie
D’après Kole, les personnes animées par un but profond, une motivation ou une raison de se lever chaque matin seraient plus susceptibles de vivre longtemps. La recherche démontre d’ailleurs un lien entre sentiment d’accomplissement personnel et meilleure santé globale. Jeanne Calment a incarné ce principe jusqu’au bout en prenant des cours d’escrime à 85 ans ou en enregistrant un album de rap à 120 ans ! Quant à la primatologue Jane Goodall, 89 ans, elle n’a jamais été aussi active dans ses engagements.
« Avoir une raison de se lever le matin, un moteur, insuffle véritablement vigueur physique et mentale », conclut Kole.

La foi
« La foi, qu’elle soit chrétienne, juive, bouddhiste ou musulmane, semble ajouter des années à l’existence », avance Kole. Des études suggèrent en effet que les croyants vivraient jusqu’à 5 ans et demi de plus que les non-croyants. L’explication résiderait dans le fait que les lieux de culte encourageraient le sentiment
d’appartenance et le soutien communautaire. Ils seraient alors des facteurs clés pour la longévité des super-seniors. Kole décrit d’ailleurs Jane Goodall comme une femme de foi, conciliant croyance en Dieu et
quête scientifique du fonctionnement de l’univers. Au-delà des religions instituées, la méditation ou la pleine conscience procurent également ce lâcher-prise salutaire pour l’esprit.
En définitive, les ingrédients d’une longue vie se nichent moins dans les régimes complexes et les gadgets de pointe que dans de simples changements d’attitude à la portée de tous. Comme le rappelle Kole, « notre destin n’est pas entièrement écrit d’avance » et de nombreux petits gestes peuvent grandement l’infléchir.
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