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En Europe, de plus en plus de personnes s’adonnent à la musculation ! Selon le dernier rapport de l’association EuropeActive et du cabinet Deloitte, le petit monde du fitness affiche une santé de fer. Après deux années de remise en forme perturbée par la crise sanitaire, le marché européen vient d’atteindre des sommets insoupçonnés. Des pics qui peuvent donner le tournis à l’image des barres redoutables soulevées par les plus valeureux habitués.

Des records historiques pour les salles de sport

En première ligne, on retrouve les abonnements qui ont bondi de 7,5 % en un an pour atteindre le seuil très élevé de 68 millions d’adhérents. C’est un cap symbolique qui laisse augurer un prochain objectif de 100 millions d’adeptes de la traction musculaire. Cette dernière est suivie de près par EuropeActive d’ici 2030.

Du côté des revenus, rien n’arrête la poussée des exploitants. En 2023, on atteint les 32 milliards d’euros annuels, soit une progression ahurissante de 14 % par rapport à l’année précédente. Il s’agit d’un gain de profit à faire rêver n’importe quel exploitant de bodybuilding tant la perspective semble encore des plus radieuses ! De plus, le nombre de salles en activité a lui aussi gonflé, passant à environ 65 000 clubs référencés sur le Vieux Continent. C’est un maillage sans cesse plus dense pour ancrer encore plus le concept de fitness et de bodybuilding dans tous les esprits !

Les opérateurs historiques renforcent leur emprise

Dans cet embrasement quasiment généralisé, ce sont évidemment les géants historiques dans le domaine qui tirent le mieux leur épingle du jeu. En première ligne, on retrouve l’indéboulonnable trio Basic-Fit (3,8 millions d’adhérents), RSG Group (2 millions) et PureGym (1,9 million).

Preuve que la persévérance paie, les efforts des plus gros opérateurs sont récompensés. Ainsi, on enregistre une fulgurante croissance de 13 % des abonnements, atteignant les 17 millions sur le top 20 des groupes européens. On y retrouve des poids lourds comme The Gym Group, L’Orange Bleue ou David Lloyd.

Ces mêmes colosses ont aussi vu leur chiffre d’affaires bondir de près de 20 % pour atteindre les 6,2 milliards d’euros. Cela démontre une santé de fer qui ne manque pas d’inspirer des ambitions expansionnistes. La course au développement est lancée pour que ces enseignes et bien d’autres assoient leur emprise sur ce marché en plein boom !

Le fitness ancré dans les habitudes des Européens

Au-delà des chiffres stratosphériques, une tendance de fond se dessine : le fitness s’inscrit durablement dans le mode de vie des Européens. Vous en avez la preuve avec cette enquête menée par EuropeActive auprès de 10 000 personnes dans 19 pays du Vieux Continent.

Déjà, 61 % des sondés affirment s’adonner à une activité sportive hebdomadaire, que ce soit en salle ou à domicile. Il démontre un engouement des gens pour le culte du corps dans nos sociétés modernes.

Mais qui sont ces nouveaux accros du pump ? Le rapport lève le voile en désignant les milleniaux comme la génération la plus concernée. Avec 31 % d’adeptes parmi les 25-40 ans, cette tranche vit visiblement au rythme de la remise en forme. À l’inverse, seuls 16 % des plus jeunes représentants de la Gen Z semblent pour l’heure embrasser pleinement ce phénomène.

L’autre information marquante reste l’engouement pour le sport outdoor. Délicieusement simples, mais ô combien efficaces, la marche et le cyclisme arrivent en tête chez 97 % des sondés. Il s’agit d’un coup de jeune renouvelé pour la remise en forme !

Toujours plus de muscles à l’horizon !

Face à ce tableau de santé éclatante, on se dit que le fitness européen n’a pas fini de soulever la barre. Entre les exploitants sur une dynamique de croissance exponentielle et une base de clients hyper réceptifs, les prochaines années s’annoncent musclées. La start-up française Neoness a d’ailleurs bien saisi le mouvement puisqu’elle gagne consacre déjà 6 millions d’euros pour concrétiser ses ambitions.

Alors même si les reports peuvent sembler impressionnants aujourd’hui, il ne faut pas se réjouir trop vite ! Car avec le potentiel gigantesque qu’offre ce marché, plus vaste sera la marge de progression. L’âge de la musculation généralisée n’en serait qu’à ses balbutiements. À suivre de très près donc !